Le « WOW ! » de la semaine
Vivre dans un moulin
On retrouve de plus en plus de presbytères et d’anciennes églises transformés en résidences. Les moulins à vent se font plus rares. Il en existe néanmoins un à Val-David. Tour du propriétaire.
Ne cherchez pas le moulin érigé sur les berges du ruisseau Doncaster dans les vieux livres d’histoire. Bien que son architecture s’inspire des années du régime français, sa construction ne remonte qu’à 1949.
On doit cet ouvrage insolite à une certaine Georgette Du Péré, née en 1907. L’artisane du cuir, qui a appris son métier auprès de son père dans le quartier Hochelaga à Montréal, souhaitait s’installer en montagne. L’entrepreneur général Hormidas Marinier a fait de son rêve une réalité.
Le bâtiment circulaire compte quatre étages, du sous-sol au grenier. L’extérieur est couvert de pierres des champs, qui ont été ramassées une par une le long des routes de campagne. La toiture, elle, se pare de bardeaux de cèdre. Les six pales du moulin tiennent bon, même si elles ne servent qu’à renforcer l’illusion et ne sont reliées à aucun engrenage.
Les planches de bois tapissent l’intérieur de la maison, lui donnant un air rustique.
L’artisan céramiste Michel Lavallée a effectué un travail de moine pour restaurer le moulin, laissé à l’abandon. Après l’avoir acquis en 2011, il a consacré trois ans à sa rénovation. Il a minutieusement conservé le cachet d’origine, mais s’est permis d’ajouter quelques éléments modernes, comme des planchers radiants.
Le moulin a aujourd’hui retrouvé son allure d’antan. Pour les curieux, il est présentement à vendre. Les détails sont ici.